Lorsque les femmes imitent les hommes

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Père Louis-Marie de Blignières (Fraternité Saint-Vincent-Ferrier) – L’autorité du père est un service irremplaçable, pour l’existence et l’harmonie de la famille, et, par extension, pour le bien commun de toute la société. L’un des problèmes majeurs de notre époque est l’effacement, puis la négation de la complémentarité de l’homme et de la femme. Si cette négation est arrivée à un degré paroxystique avec le pseudo mariage pour tous, elle était en gestation depuis plusieurs décennies, avec le changement (ou plutôt la dénaturation) de la place de la femme dans la société ou la famille.

Les société occidentales, depuis la dernière guerre mondiale, ont, non seulement rendu aux femmes une place légitime dans la vie publique (place en partie perdue depuis la Renaissance et la Réforme), mais elles ont fait subir une évolution «féministe» à la société et à la famille.. Les vrais amis des femmes ont justement souligné que cette évolution s’est en grande partie traduite par une imitation (voire une usurpation) par les femmes du rôle des hommes, et qu’elle a finalement tourné au détriment de la femme. La féminité a été, de fait, obscurcie par le souci de la conquête de caractères virils. La jeune fille étudie, à l’école et à l’université, comme les garçons et les jeunes gens ; elles les surpassent d’ailleurs assez souvent, grâce à son sérieux dans le travail scolaire et universitaire, et parce qu’elle est sexuellement moins perturbée par l’éducation mixte. La femme travaille comme les hommes, elle est présente dans presque toutes les professions. La femme commande comme les hommes (et parfois davantage), dans les entreprises, la vie associative, la politique, les paroisses. Dans les foyers, la femme a l’autorité parentale comme les hommes. Et enfin – traduction symbolique d’une extrême conséquence de cette égalisation radicales des sexes – la femme s’habille souvent… comme les hommes.

(Ce passage est tiré du livre Le courage de la paternité, page 115, paru chez DMM, 2018)

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Lettre d’information N° 39 – 23 janvier 2021 | Source : Perspective catholique

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Eric Bertinat
À la suite de la décision de Mgr Lefebvre de consacrer quatre évêques, Éric Bertinat cofonde, avec ses amis les abbés La Praz et Koller, la revue Controverses (1988-1995). En 2010, il fonde l’association Perspective catholique, engagée sur des questions sociétales en lien avec la doctrine chrétienne. Journaliste et collaborateur régulier de plusieurs publications (Le Vigilant, Présent, Una Voce Helvetica, etc.), il entame également une carrière politique dès 1984. Élu député au Grand Conseil de Genève en 1985 sous la bannière de Vigilance, il y revient en 2005 avec l’UDC et occupe plusieurs postes clés jusqu’en 2013. Il est aussi membre du Conseil municipal de Genève à partir de 2011, où il exerce diverses présidences de commissions jusqu’en 2021. Le 5 juin 2018, il est élu président de ce Conseil pour la période 2018-2019.

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