Depuis 2012, la population de l’Union européenne (UE) diminuerait sans apport migratoire. Cette tendance s’est encore accentuée ces dernières années. L’an dernier, l’UE a enregistré 1,26 million de décès de plus que de naissances. Seule l’année 2022, marquée par la pandémie de Covid, a affiché un déficit plus important. En 2024, on a compté quatre décès pour trois naissances.
L’Italie perdrait la moitié de sa population sans immigration
Les pays qui enregistrent la plus forte baisse démographique se trouvent surtout en Europe de l’Est et du Sud. Les plus touchés sont la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie et la Grèce. Le solde naturel est également en forte baisse en Italie, en Roumanie, en Estonie, en Hongrie, en Pologne et en Serbie.
La première ministre italienne, Giorgia Meloni, a fait de la lutte contre l’immigration l’une de ses priorités. Son pays a pourtant l’un des taux de natalité les plus bas d’Europe. Sans immigration, la population diminuerait de plus de moitié d’ici à la fin du siècle.
Source : La Tribune de Genève – 26 septembre 2025