Denise Horta – Un des arguments souvent avancé par les partisans de l’avortement est celui d’un bébé issu d’un viol. A l’un des motifs, par exemple, qu’il est totalement impensable qu’une maman puisse garder son bébé sans y associer tous les jours de sa vie l’image du père violeur. Et que l’unique solution est donc de se débarrasser du « problème ».
C’est sans compter que souvent des femmes se retrouvant dans cette situation choisissent de garder leur bébé et en sont très heureuses.
C’est justement un témoignage émouvant qui a été rendu lors du Live Action Young Leaders Summit 2025 (Sommet de jeunes dirigeants) placé sous l’égide de l’organisation pro-vie Live Action qui s’est tenu le 22 mars dernier à Irvine (Californie).
En effet, Lianna Rebolledo, une Mexicaine de 48 ans, a confié le fait qu’elle a été violée à l’âge de 12 ans à Los Angeles. Peu après, elle a sombré dans une dépression, tentant même de mettre un terme à sa vie. Le médecin qui la suivait à l’hôpital lui a alors appris qu’elle était enceinte, l’encourageant à avorter car «le produit» du viol lui «rappellerait» l’incident.
Lianna a compris que mettre un terme à la vie de son enfant ne guérirait ni sa douleur, ni son traumatisme. Tout au contraire, mettre au monde son bébé serait une lumière dans ses ténèbres.
Jeannette est donc venue au monde comme un cadeau pour sa maman. Lianna a sauvé la vie de sa fille en rejetant l’option de l’avortement.
Ne punissons pas les bébés, ce sont les violeurs qu’il faut punir. —

Témoignage livré lors du Live Action Young Leaders Summit 2025 (Sommet de jeunes dirigeants), selon la Newsletter de MammaInfo No. 2/2025 (avril/mai).
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Newsletter N° 259 – 28 mai 2025 | Source : Perspective catholique