La détransition, une tragédie européenne

0
78

Eric BertinatPerspective catholique vous invite à prendre part à une grande manifestation en ligne consacrée à la détransition. La détransition est l’arrêt partiel ou complet d’une transition de genre, impliquant des changements sociaux, légaux, médicaux ou hormonaux, pour retourner à un état antérieur ou explorer d’autres identités de genre. Vous trouverez ci-dessous des chiffres, des témoignages et des explications, toutes impressionnantes, de ce drame qui affecte nos sociétés occidentales. Cette manifestation en ligne est organisée par deux associations belges, ISOMER et Cry for Recognition, avec le concours de la réalisatrice française Sophie Robert, qui a signé les différents chapitres de l’excellente série documentaire Mauvais Genre sur les dangers de la médecine dite de genre.
Elle se tiendra le 2 octobre prochain et voici tous les détails :

Programme

20:00 Film : DETRANSITIONERS – A EUROPEAN TRAGEDY
Dans ce court-métrage, des discours de membres du Parlement européen et de la Commission européenne alternent avec des témoignages de personnes détransitionnant. C’est la confrontation entre ces deux mondes et la collision avec la réalité qui rend ce film si intéressant.

20:40 Table ronde avec des experts
Daniel Black (CZ) – Détransitioneur ; Faika El-Nagashi (AT) – Ancienne membre verte du Parlement, Directrice d’Athena Forum ; Roísín Michaux (IE) – Journaliste basée à Bruxelles ; Séan Atkinson (IE) – Vice Président, Co-Fondateur et Rédacteur de Not All Gays ; Sabeth Blank (DE) – Détransitioneuse ; Sophie Dechêne (BE) – Pédopsychiatre, Directrice d’Isomer ; Sophie Robert (FR) – Réalisatrice et Productrice de documentaires dédiés aux Humanités.

21:00 Possibilité de poser des questions

Sur inscription.

Cry for Recognition est une association belge de parents d’enfants atteint de dysphorie de genre.
Isomer est une association belge qui plaide en faveur de traitements médicaux fondés sur des preuves scientifiques pour répondre à la demande de prises en charge thérapeutiques de patients qui souffrent de dysphorie de genre. Elle remet en question certaines réponses médicales, dites transaffirmatives, apportées à ces personnes. Elle défend une approche respectueuse des personnes qui déclarent souffrir de dysphorie de genre et, par conséquent, questionne la tendance sociale définissant l’identité de genre comme une caractéristique totalement distincte du sexe biologique.

Détransition en Suisse
Les parents d’AMQG (association pour une Approche Mesurée des Questionnements de Genre chez les jeunes) l’ont entendu et réentendu: la détransition toucherait 1% des jeunes « transgenres ». Et pourtant, depuis quelques années, chez nous comme ailleurs, les histoires des personnes qui regrettent leur médicalisation et abandonnent leur identité « transgenre » commencent à éclore.

En 2021, Janick Christen sort son livre Je croyais être un homme. Vous pouvez écouter un entretien ici.

En 2022, Lou, la jeune femme à l’origine de la création de l’association, annonce s’être réconciliée avec son corps et son sexe. Dans le dernier livre de Caroline Eliacheff et Céline Masson, « Le sermon d’Hippocrate », elle et son père livrent un témoignage écrit à quatre mains qui montre l’insoutenable pression exercée sur le milieu familial par un environnement transaffirmatif.

La même année, Christelle, une jeune désisteuse confie son témoignage à l’AMQG: « Parcours de genre. Depuis quelques mois, je me sens bien dans ma peau ». Après s’être identifié durant 3 ans comme un garçon à l’insu de ses parents, elle se réconcilie avec son sexe.

En mars 2023, la RTS lance un pavé dans la mare avec son Temps Présent, Ils ont changé de sexe et ils regrettent qui donne la parole à des jeunes qui regrettent leurs « transition de genre », qu’elle soit sociale et/ou médicale. Boycotté et violemment vilipendé par les associations transactivistes, le reportage accumulait plus d’un million de vues sur YouTube avant que la RTS ne ferme sa chaine.

En janvier 2024, c’est au tour de la SRF de donner la parole à des jeunes qui regrettent, Melie et Cédric y témoignent. Mise au Point reprend le sujet sur la RTS.

En août 2024, coup de tonnerre: l’égérie « transexuelle » suisse, Nadia Brönimann, annonce regretter son « changement de sexe » après 29 ans. Nadia redevient Chris et explique qu’il est un homme homosexuel et que depuis trois ans, il se distanciait de plus en plus de Nadia.

Chris Brönimann lance la page Instagram detrans_schweiz qui recense l’actualité de la détransition à travers le globe. Il tient un compte X très actif où il détaille ses pensées sur le sujet, et donne de nombreux interviews (en allemand).

En septembre 2024, la Valaisanne Lyo Kessler, qui avait témoigné jusque-là à visage caché, confie ses regrets au Nouvelliste d’avoir subi des ablations d’organes sains. Depuis, elle bat le pavé pour dénoncer la médecine dite de genre et l’idéologie qui la soutient.

Ces exemples publics sont la pointe de l’iceberg.

Depuis la fondation l’AMQG en 2021, un tiers des jeunes diagnostiqués « transgenre » s’est réconcilié avec son sexe. Deux études allemandes et américaines récentes, basées sur les données de millions d’assurés, indiquent que 50 à 75 % des jeunes concernés ne présentent plus de diagnostic de « dysphorie de genre » après cinq ans. Compte tenu de l’apparente faible persistance de ce diagnostic chez les jeunes – en accord avec la fameuse inconstance de la jeunesse –, la pression intense exercée sur les parents pour qu’ils autorisent des traitements souvent irréversibles est injustifiée et néfaste.

Selon ESCAP, la Société européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’état actuel des connaissances sur le phénomène des jeunes qui se déclarent être du sexe opposé signifie qu’il est préférable d’adopter une attitude d’attente vigilante plutôt que de recourir à des traitements aux conséquences graves. SSPPEA, la Société suisse de psychologie et psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, affiliée à cette organisation faîtière, a embrassé cette position. La prudence des parents est donc justifiée, et il est intolérable que le légitime devoir de protection des tuteurs soit bafoué.

Les enfants et les jeunes adultes qui rejettent leur corps méritent un soutien professionnel fondé sur des preuves et exempt d’idéologie, comme c’est le cas dans tout autre domaine de la médecine.

Signez notre appel au respect du principe de précaution !

Article précédentDe la rigueur moyenâgeuse à la flemme contemporaine
Article suivantRFK dénonce l’agenda de l’idéologie du genre et de l’avortement
Eric Bertinat
À la suite de la décision de Mgr Lefebvre de consacrer quatre évêques, Éric Bertinat cofonde, avec ses amis les abbés La Praz et Koller, la revue Controverses (1988-1995). En 2010, il fonde l’association Perspective catholique, engagée sur des questions sociétales en lien avec la doctrine chrétienne. Journaliste et collaborateur régulier de plusieurs publications (Le Vigilant, Présent, Una Voce Helvetica, etc.), il entame également une carrière politique dès 1984. Élu député au Grand Conseil de Genève en 1985 sous la bannière de Vigilance, il y revient en 2005 avec l’UDC et occupe plusieurs postes clés jusqu’en 2013. Il est aussi membre du Conseil municipal de Genève à partir de 2011, où il exerce diverses présidences de commissions jusqu’en 2021. Le 5 juin 2018, il est élu président de ce Conseil pour la période 2018-2019.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici