[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »3.22″][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » custom_padding= »||37px||| »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_text _builder_version= »3.27.4″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »]
Eric Bertinat – L’abbé Philippe de Maistre, curé de la paroisse Saint-André à Paris, pose la question suivante : La priorité aujourd’hui pour nous chrétiens est-elle la vie éternelle, le Salut, le culte et tout le reste est fonction de cela, ou pas?
L’abbé Dominique Fabien Rimaz, prêtre engagé aux Hôpitaux universitaire de Fribourg laisse ce commentaire sur sa page facebook : Mon confrère (voir ci-dessus) laisse entendre que ce qui compte est la vie éternelle, avant même les mesures qui doivent protéger la vie du corps. Or je ne peux pas suivre cette vision. Je dois obéir tout en donnant à réfléchir. Demander la messe oui ! Mais dans le dialogue raisonnable et dans le respect des normes qui sont là. Obéissance et créativité. Mais pas de révolte ou d’insurrection.
La réaction de l’abbé Rimaz me rappelle celle du clergé français face à la loi de 1901 sur le laïcisme. De nombreux clercs pesaient de tout leur poids pour influencer saint Pie X pour qu’il accepte le système cultuel proposé par l’Etat (l’administration et la tutelle du culte public réservé à une association de personnes laïques). Saint Pie X répondait invariablement à ses contradicteurs : Je regarde la Croix.
Au début de 1907, le Pape dit à son confident Camille Bellaigue au sujet de la pusillanimité des prélats français :
– Saint-Père, qu’est-ce que vous allez faire pour les choses en France?
– Mais, Monseigneur, résister, donner la leçon au gouvernement de la France.
– Oh! Saint-Père, y songez-vous?
– Mais oui, j’y ai beaucoup pensé.
– Mais on nous prendra nos biens.
– Assurément !
– On fermera nos églises.
– Si on les ferme, il faudra les rouvrir.
– Et alors on dira la messe dans des maisons particulières; on se cachera.
– Cela s’est déjà fait et l’Eglise a triomphé.
Et saint Pie X de préciser :
– Ces gens-là (les libéraux) veulent qu’on les traite avec de l’huile, du savon et des caresses. Il faut se battre avec les poings. Dans un duel, on ne compte ni ne mesure les coups…
Lettre d’information N° 27 – 10 novembre 2020 | Source : Perspective catholique
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]