Oui à l’enfant : D’un côté, les familles catholiques, entourées de leurs enfants, de l’autre…

Éric Bertinat – Samedi 3 mai, à onze heures, devant la gare Cornavin, nous n’étions qu’environ soixante-dix personnes — c’est bien peu ! — à nous retrouver, venues des paroisses de Saint-Joseph, Sainte-Claire, Saint-Paul, et peut-être d’autres encore. Parmi nous, plusieurs parents accompagnés de leurs enfants — ces enfants qui, aux premières semaines de leur vie, ne sont souvent considérés que comme de simples « tas de cellules », et que leurs familles ont choisi d’accueillir avec joie, en les laissant croître dans l’amour.


Nous nous sommes rassemblés autour de nos prêtres, calmes et paisibles, face à une centaine de contre-manifestants d’extrême gauche, bruyants et vindicatifs, parmi lesquels se trouvaient de nombreuses femmes. Je n’ai pas aperçu d’enfants parmi eux…
Ils ont crié des slogans simplistes, lancé des insultes et tenté de couvrir nos prières de leurs vociférations et de leur tintamarre. Mais ils n’ont pas réussi à nous détourner de notre recueillement, silencieux mais puissant, contre l’indifférence coupable d’une société qui accepte de supprimer ses propres enfants, pourtant dons de Dieu. Ces rassemblements ont aussi pour objectif de lutter pacifiquement contre l’hypocrisie, le mensonge omniprésents et les discours dominants.
Un cordon de police nous a protégés, bien que cela n’ait pas empêché certains contre-manifestants de lancer des ballons remplis d’eau, ni l’un d’eux de molester l’un des nôtres et de lui voler sa pancarte. Nous remercions toutefois sincèrement les forces de l’ordre pour leur présence et leur professionnalisme.
Nous avons noté, avec satisfaction, que plusieurs médias ont rendu compte de l’événement de manière convenable, objective et respectueuse de notre engagement. Vous pourrez en juger par vous-même grâce aux liens ci-dessous.
Enfin, rappelons que le silence observé durant notre manifestation — qui n’empêchait nullement la prière intérieure — était imposé par la loi cantonale sur la laïcité, interdisant toute forme de prière ou d’« incantation » (sic) sur le domaine public. —

rts.ch/info/regions
rts.ch/ play/tv/19h30
lemanbleu.ch
tdg.ch
20min.ch

___________________________________________________________________________________
Newsletter N° 257 – 14 mai 2025 | Source : Perspective catholique

Latest

L’Église chrétienne en République islamique d’Iran : Une minorité

Abbé Alain René Arbez - Les chrétiens en Iran...

Henri Charlier – 50 ans déjà (1873 – 1975)

A l’occasion du cinquantenaire de la disparition d’Henri Charlier,...

La dictature du visage cloné : quand la beauté universelle homogénéise nos traits

Mirco Canoci - Ouvrir TikTok ou tout autre réseau...

L’avortement à l’ombre de l’intelligence artificielle

Eric Bertinat - L’intelligence artificielle bouleverse nos habitudes plus...

Newsletter

spot_img

Don't miss

L’Église chrétienne en République islamique d’Iran : Une minorité

Abbé Alain René Arbez - Les chrétiens en Iran...

Henri Charlier – 50 ans déjà (1873 – 1975)

A l’occasion du cinquantenaire de la disparition d’Henri Charlier,...

La dictature du visage cloné : quand la beauté universelle homogénéise nos traits

Mirco Canoci - Ouvrir TikTok ou tout autre réseau...

L’avortement à l’ombre de l’intelligence artificielle

Eric Bertinat - L’intelligence artificielle bouleverse nos habitudes plus...

Léon XIV s’adresse aux chefs d’État

Eric Bertinat - Depuis son élection le 8 mai...
spot_imgspot_img

L’Église chrétienne en République islamique d’Iran : Une minorité

Abbé Alain René Arbez - Les chrétiens en Iran connaissent une situation particulière. Ils sont devenus au fil du temps une minorité infime par...

Henri Charlier – 50 ans déjà (1873 – 1975)

A l’occasion du cinquantenaire de la disparition d’Henri Charlier, Perspective catholique rend hommage à l’artiste, sculpteur et penseur dont l’œuvre continue de marquer notre...

La dictature du visage cloné : quand la beauté universelle homogénéise nos traits

Mirco Canoci - Ouvrir TikTok ou tout autre réseau social, c’est aujourd’hui pénétrer dans une véritable usine à clones. Des milliers de femmes exhibent...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici