BIO de Chloé Flammery – Après avoir suivi le cursus de 4 ans à l’école hôtelière de Lausanne, obtenu le diplôme de hautes études en hôtellerie et restauration, après 3 ans de vie active dans la gestion hôtelière, Chloé Frammery a obtenu le Master de mathématiques à l’Université de Genève et a été enseignante de mathématiques au cycle d’orientation à Genève pendant 16 ans, également élue par ses pairs co-présidente du groupe de maths pour le canton pendant 3 ans, jusqu’à sa mise à l’écart et son licenciement politique en septembre 2022. Elle a lancé en juin 2023 la liste LIBERTÉ avec Gérard Scheller, enseignant de mathématiques lui aussi, à la retraite. Chloé et Gérard militent ensemble depuis 2014 pour préserver la souveraineté du peuple, les droits fondamentaux et la dignité humaine. Ils ont notamment co-animé le Comité Stop TiSA (Accord de libreéchange sur le commerce des services, négocié à Genève) pendant 8 ans, dénoncé l’impunité des multinationales et les investissement troubles de la BNS. Ils soutiennent la défense des enfants, placés abusivement par les services de « protection » des mineurs. Gérard et Chloé ont été candidats à l’élection 2018 du Grand Conseil, sur la liste « égalité & équité », qu’ils ont fondée.
Chloé a été licenciée le 30 septembre 2022 pour ses interventions publiques non conformes à la doxa gouvernementale (un « manque de fidélité à l’Etat » lui a été reproché). Son recours a été rejeté en février 2023 mais elle fait appel au Tribunal Fédéral et a adressé une requête à la Cour européenne des droits de l’homme.
Elle fait des conférences, des publications écrites et des vidéos, des enquêtes, des émissions, YouTube a supprimé sa chaîne après sa vidéo sur le Carnaval des Libertés de Annecy, en mars 2021 mais ses publications sont accessibles sur Telegram (Chloé F. – canal info officiel), Odysee, Crowdbunker, Rumble et sur son site chloeframmery.ch.
Elle a notamment fait une vidéo sur les lois iniques en Suisse et sur l’Alliance vaccinale Gavi (créée par la Fondation Bill & Melinda Gates en janvier 2000 et liée à ID2020 pour l’identité numérique), qui est située à quelques pas de chez elle à Genève, au tout début de la crise du Covid-19. Cette vidéo a été vue plus de 2,5 millions de fois.
Chloé n’a de cesse de décortiquer les accords, les liens d’intérêt et les manipulations des principaux acteurs des crises qui se succèdent, liés très souvent aux organisations internationales comme le Forum économique mondial, l’OMS, l’Alliance vaccinale Gavi ou l’ONU, basées à Genève, sa ville d’origine
Elle a participé à la quasi-totalité des manifestations en Suisse pour défendre nos droits fondamentaux bafoués en période de Covid, elle a co-animé pendant presque 2 ans (juin 2020 à avril 2022) l’émission Web hebdomadaire « L’info en QuestionS » et a lancé en juin 2022 l’émission mensuelle « Libérez l’info » sur les canaux vidéo indépendants, un jeudi par mois.
L’interview de Chloé Flammery
Perspective catholique – Vous êtes principalement connue pour avoir dénoncé la gestion de crise sanitaire par les autorités politiques. En quelques mots, quelles sont vos principaux reproches quant aux mesures prises?
Chloé Frammery – Les principaux reproches que j’adresse à nos autorités durant cette récente période de Covid-19 sont (et j’ai toutes les preuves de ce que j’avance):
– L’alarmisme dont elles ont fait preuve en décrivant le Covid-19 comme une maladie ultra-mortelle lors de leurs conférences de presse quasi-quotidiennes alors que le nombre de morts lié au Covid est resté inférieur à celui dû au tabac, au sucre et à l’obésité, et que le premier semestre accusait un nombre de morts inférieur à celui des 8 années précédentes;
– L’incohérence des fermetures d’école, des restaurants et des clubs de sport face au maintien des commerces dits « essentiels » comme les bureaux de tabac (et d’alcool), les fast food et les clubs échangistes ;
– Le manque de transparence avec des choix de producteurs de « vaccins Covid » dont on ne sait s’ils sont le résultat de copinage ou d’un réel appel d’offres et avec l’interdiction pour le public, malgré les demandes de l’organe officiel de la transparence, d’avoir accès aux contrats qui lient la Confédération et les fabricants Pfizer, Moderna ou Jonhson & Johnson (les version publiées sont caviardées);
– La mauvaise foi quand Mauro Poggia, conseiller d’état en charge de la santé, parle d’ « erreur de casting » en parlant des soignants non vaccinés ou incite publiquement à dénoncer les restaurateurs qui ne contrôlent pas le certificat covid de ses clients, alors que lui-même et sa famille ne sont pas vaccinés, et qu’il ne respecte pas les mesures Covid (port du masque en public, distanciation, etc), ou quand Alain Berset préconise de voter OUI à la loi Covid-19 le 13.06.21 pour que les aides financières puissent perdurer… mais que la Conseil fédéral refuse de traiter et même de parler de la motion 21.3402 qui a été déposée le 19.03.21 par un parlementaire UDC (Pirmin Schwander) et qui propose de déplacer ces aides financière vers une loi à part;
– L’absence de proportionnalité des mesures avec ces fermetures d’écoles et de commerces indépendants, ce qui a perturbé l’apprentissage des enfants et accéléré la faillite des indépendants, les séparations avec des vitres, des masques obligatoires et même des discriminations avec le pass obligatoire pour accéder aux lieux de loisir, de voyage et de restauration, des limitations du nombre autorisé de personnes à table ou dans les foyers, l’interdiction de chanter ou d’exercer son culte pour un virus qui a fait 0,03% de morts, qui plus est uniquement chez des personnes de plus de 80 ans, avec 97% de comorbidités;
– La malhonnêteté quand le texte de loi présenté dans le livret de vote pour la votation du 13.6.21, lors du 1er référendum sur le Loi Covid-19, n’est pas le bon ! La bonne version contient l’art. 6a qui permet l’instauration du certificat Covid, mais le livret de vote montre une version antérieure, qui ne contient pas le certificat Covid. Et rien, ni dans la communication officielle ni dans les médias ne permet aux citoyens de savoir que ce certificat Covid s’y trouve;
– Le mensonge quand Alain Berset a par exemple affirmé le 27.10.21 sur la SRF que détenir le certificat Covid permettait d’être sûr qu’on n’est pas contagieux alors que Virginie Masserey avait averti, le 3.08.21, donc 2 mois et demi plus tôt que le risque de transmission était analogue chez une personne vaccinée à chez une personne non vaccinée et que Janine Small, directrice chez Pfizer, avait déclaré devant le Parlement européen le 10.10.21 que le vaccin n’avait pas été testé sur la transmission du virus;
– L’irresponsabilité quand Aglaé Tardin, médecin cantonal genevois, préconise la vaccination des femmes enceintes alors même que les 3 principaux fabricants de « vaccin Covid » indiquent dans leur notice que leur produit n’a pas été testé sur les femmes enceintes;
– La violation des droits fondamentaux lorsque sous prétexte d’une pandémie dont l’OFSP (Office fédéral de Santé publique) écrit le 17 mars 2020 qu’elle montre les mêmes symptômes que ceux d’une grippe, que pour cela, « les rapports sur la grippe seront interrompus avec effet immédiat », les libertés fondamentales inscrites dans la Constitution fédérale ont été bafouées pendant 2 ans (15 articles en tout);
– La mise en danger de la vie d’autrui quand Aglaé Tardin menace les médecins et les pharmaciens de sanctions administratives s’ils ont le malheur de soigner leurs patients et clients atteints du Covid avec de l’hydroxychloroquine ou de l’ivermectine, dans un courrier du 17.08.21, ou encore quand Alain Berset, Mauro Poggia et leurs homologues cantonaux engagent une campagne de vaccination agressive pour un produit qui est encore en phase de test;
– L’abus de pouvoir quand le Conseil fédéral édicte des ordonnances (non attaquables au Tribunal Fédéral en vertu de l’art. 189 de la Constitution) qui bafouent la Constitution, portent atteinte à nos droits fondamentaux et ne respectent pas le principe de subsidiarité propre à notre Etat fédéral helvétique (communes d’abord, cantons ensuite et fédéral en tout dernier lieu).
Et je passe sur:
– La suppression de la moitié des lits dans les hôpitaux suisses, en soins intensifs, entre avril 2020 et août 2021, en temps de « grave pandémie »;
– La fermeture des boîtes de nuit le 31 juillet 2021, dont l’OFSP dit 2 jours plus tard qu’elles ne favorisent finalement pas spécialement la contagion du Covid, mais les boîtes resteront fermées encore 4 mois;
– Le fait que tous les morts ayant un test PCR positif soient déclarés « morts du Covid », y compris quand ils sont morts dans un accident de voiture (déclaration de Ignazio Cassis le 7.01.22 sur la SRF), ce qui permet de gonfler artificiellement les chiffres du Covid…
J’adresse aussi des reproches aux journalistes pour complicité, pour occultation des faits importants, pour dévoiement de la vérité, pour non respect de leur code de déontologie (la déclaration des droits et devoirs du journaliste), pour leurs campagnes de calomnie et de diffamation exercées sur les personnes qui ont alerté sur les dangers des mesures anticovid, et pour les multiples manquements qu’ils partagent avec nos autorités.
La liberté est un beau mot. Vous l’avez choisi pour votre parti. L’on comprend que vous parlez de liberté citoyenne. A part la gestion de la récente crise sanitaire, voyezvous d’autres entorses à la liberté telle que vous la concevez?
Oui, j’en vois d’autres. La liberté d’expression s’est depuis 3 ans nettement restreinte, la liberté d’opinion, la liberté des médias, qui parlent tous d’une seule voix, celle du gouvernement, la liberté de l’art, avec censure des artistes qui ne prônent pas la pensée officielle (woke, climatiste « carbono-centrée », sanitaire, technologique, transhumaniste, « zelenskyste »), liberté démocratique avec des lois d’urgence liberticides (comme la loi Covid-19 et la loi « anti-terroriste) décidées sans le consentement des citoyens suisses et non soumis au référendum obligatoire.
Quelles seront les actions que vous comptez entreprendre sous la coupole fédérale si vous êtes élue?
Mes principales actions seront de lancer des projets de loi (23 projets pour l’instant) sans devoir passer par la récolte fastidieuse des habituelles 100’000 signatures, et de garder un œil sur les prises de décision du Conseil fédéral. Ces projets de loi concernent nos droits démocratiques (pour accroître le pouvoir des citoyens et diminuer la toute-puissance du Conseil fédéral et des juges fédéraux), le respect des devoirs du journaliste (pour l’intégrité de la fonction et la pluralité des informations diffusées), la fonctionnement de la BNS (avec un contrôle accru de ses pratiques et de son utilisation de l’argent public), l’action des lobbyistes à Berne (pour en limiter l’influence), la suppression des abus liés aux offices des poursuites et aux sociétés de recouvrement, le contrôle des différents services de « protection » des enfants (qui commettent trop de placements abusifs), les investissements de la Suisse dans les armes (rétablir sa neutralité) et dans l’énergie (retrouver l’autonomie), maintenir son indépendance (face à l’Union européenne, face aux organisations internationales, face à l’OTAN et aux forces étrangères).
Si vous n’êtes pas élue, avez-vous songé à l’après-élections ? Continuerez-vous votre combat avec votre nouveau parti et sous quelle forme?
Oui, je songe à l’après-élections, même au cas où je ne serais pas élue. Cela fait maintenant 11 ans que je milite activement (voir ma bio sur le site chloeframmery.ch) et je ne compte pas m’arrêter après le 22 octobre 2023. Quelle que soit l’issue du scrutin, mon action ne faiblira pas. Je continuerai comme je l’ai toujours fait à enquêter, questionner, rechercher, présenter, dénoncer les abus, les corruptions et les dysfonctionnements que j’observe, à interpeller les citoyens, les élus, les journalistes afin de les faire cesser. Je continuerai à donner et organiser des conférences, à enregistrer des vidéos, à transmettre des publications écrites, à participer à des manifestations, à prononcer des discours, à soutenir des initiatives populaires et des référendums pour nos droits, et à engager toutes les autres actions qui me semblent utiles pour éveiller les consciences et faire bouger les lignes.
Êtes-vous opposés à toute idéologie totalitaire, qu’elle soit sanitaire, wokiste, transhumaniste ou climatique?
Oui! Aucune idéologie totalitaire n’a de grâce à mes yeux. Nous avons choisi le nom de notre liste, LIBERTÉ, avec l’intention de la faire respecter, pour tous.
Dans votre réflexion politique, quelle place accordez-vous à nos racines chrétiennes – de manière plus générale à la loi naturelle ou encore au Décalogue ? Ou, à l’opposé, est-ce qu’il n’y a d’obligation morale que subjective?
Je ne suis pas religieuse dans le sens où je ne pratique aucune religion, bien que mes racines soient catholiques. Mais je suis spirituelle et j’accorde une grande importance au droit naturel (qui contrairement au droit positif, respecte le vivant), à la vérité, au Bien, aux valeurs chrétiennes de respect d’autrui, de charité et d’humilité. J’écoute mon cœur et reste empathique en toutes circonstances. Pour moi, les fêtes religieuses chrétiennes sont importantes car chargées de notre Histoire et de notre culture. Il est important de les maintenir.
En Suisse comme ailleurs, l’avortement est un sujet politique controversé. En 2002, ce droit a été partiellement dépénalisé et le régime du délai a été introduit (avorter librement durant les 12 premières semaines de grossesse). De nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui en faveur d’une suppression de l’article de loi sur l’avortement dans le Code pénal. Si vous êtes à Berne, soutiendrez-vous la décriminalisation de l’avortement
Non, je ne soutiendrai pas la décriminalisation de l’avortement après 12 semaines. J’ai moi-même avorté il y a 11 ans, à 4 semaines. Je suis contre les projets eugénistes d’avortement au-delà de 12 semaines, qui versent vers une possibilité de tuer un enfant jusqu’au jour de sa naissance, comme il est possible de le faire en France (dans certaines circonstances avec la loi bio-éthique).
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Newsletter N° 150 – 23 août 2023 | Source : Perspective catholique