Eric Bertinat – De quoi parlons-nous ?  De la 77ème Assemblée mondiale de la santé qui se tiendra du 27 mai au 1er juin 2024 à Genève. L’occasion pour l’OMS de finaliser les amendements au Règlement sanitaire international (RSI) et le Traité sur les pandémies. La Suisse, membre fondatrice de l’OMS, applique bien évidemment le RSI depuis son entrée en vigueur en 1969 et participe activement aux négociations relatives aux amendements du RSI (2005).

La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial  passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS?

Cité dans un récent courrier par l’association « Défendons notre souveraineté citoyenne » les déclarations du Dr David Thunder, chercheur permanent en philosophie morale, politique et sociale à l’Université de Navarre, sont claires : « Si ces Amendements au Règlement sanitaire international (2005) entrent en vigueur, les États seront tenus par le droit international, en cas d’urgence de santé publique (telle que définie par l’OMS), de suivre le cahier des charges des politiques de santé déterminées par l’OMS et son comité d’urgence, ce qui laissera beaucoup moins de marge de manœuvre aux parlements et aux gouvernements nationaux pour établir des politiques qui divergent des recommandations de l’OMS ».

Pour être encore plus direct : le nouveau RSI mettra en danger les droits fondamentaux des citoyens, dont leur droit à la santé et à la vie, et celui de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille.

Sous la coupole fédérale, le conseiller national UDC (Genève), Thomas Bläsi, a déposé avec beaucoup de clairvoyance le 27 février dernier une motion dans laquelle il partage pleinement les critiques émises à l’encontre du RSI et demande instamment au Conseil fédéral de rejeter l’entrée en matière sur le projet de traité pandémique ainsi que sur celui les amendements au RSI et, si l’entrée en matière était acceptée, de rejeter ces deux projets in globo. Sa motion détaillée mérite d’être lu attentivement.

Questionné par Perspective catholique, Thomas Bläsi pense que le préavis du Conseil fédéral sera à priori négatif et que sa motion sera envoyée en commission fédérale de la santé. Avec un brin d’humour, il conclut « que si tout va bien, d’ici deux ans, mon texte recevra une réponse pour une décision qui auras été prise bien plus tôt ».

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Newsletter N° 192 – 13 mars 2024 | Source : Perspective catholique

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