Eric Bertinat – Un simple changement du Code civil a suffit pour introduire dans la législation suisse un «mariage pour tous», un mariage génétiquement modifié. Ainsi fait, sans modification constitutionnelle, les Chambres fédérales ont contourné l’obligation d’un référendum obligatoire pourtant demandé par le parti Vert’libéral dans son initiative parlementaire à la base de cette incroyable proposition (biffer le mot “mariage” de la Constitution à l’article 38 alinéa 1, le remplacer par le mot “union”). Cette diagonale juridique nous oblige donc à récolter 50’000 signatures dans les 100 jours à venir, soit jusqu’au 10 avril 2021.
Parmi les comités référendaires, il y a pour la Suisse allémanique celui des Jeunes-UDC et un autre réunissant des parlementaires UDC et PLR. Deux comités récoltent des signatures en Suisse romande. L’un est celui de l’UDF et l’autre celui réunissant des parlementaires UDC et diverses personnalités romandes. A noter que les signatures récoltées par ces comités référendaires s’additionnent au final.
C’est au sein de ce dernier que milite Perspective catholique. En voici sa composition :
Jean-Luc Addor, 1965 Savièse, Conseiller national UDC; Eric Bertinat, 1203 Genève, Conseiller municipal UDC; Christian Bless, 1041 Poliez-le-Grand, Conseiller financier; Olivier Dehaudt, 1971 Grimisuat, Directeur Fondation pour la Famille; Cyrille Fauchère, Conseiller municipal, Député UDC Grand Conseil VS, 1967 Bramois; Oskar Freysinger, 1965 Savièse, anc. Conseiller national UDC, anc. Conseiller d’Etat UDC; Eric Jacquod, Député UDC Grand Conseil VS, Ingénieur agronome EPFZ, 1967 Bramois; Jean-Pierre Grin, 1405 Pomy, Conseiller national UDC; Floriane Mabillard, 1912 Leytron, Avocat et notaire; Yves Nidegger, 1201 Genève, Conseiller national UDC; Roger et Rolande Pellouchoud, 1926 Fully; Lucie Rochat, 1348 Le Chenit, Présidente des femmes romandes UDC; Jacky Vuissoz, Député-suppléant UDC Grand Conseil VS, 1965 Savièse.
Pour Perspective catholique, ce mariage génétiquement modifié est une rapine. Nous ne nous lasserons pas de rappeler que le mariage est fait pour un homme et une femme, parce qu’ensemble ils sont capables de procréer et qu’il faut protéger cette institution dans un ensemble d’actes civils et pour certains d’actes religieux. Dans l’intimité de deux hommes ou de deux femmes, il ne peut y avoir d’enfants. Le seul amour humain en est bien incapable. La discrimination, pour utiliser un terme de notre époque, est là, sous nos yeux, jour après jour, dans la nature. L’ignorer pour se faire plaisir, pour soigner un mal-être, c’est dévoyer sa finalité et corrompre gravement la famille. Prétendre que tout ceci ne regarde que l’individu et non pas la société démontre tout l’égoïsme de cette triste comédie.
A cet aspect essentiel du problème, la loi de la nature, nous ne sous-estimons bien évidemment pas l’aspect juridique et partageons totalement les propos de la très estimée juriste Suzette Sandoz : (…) l’enfant a des droits indépendants du milieu dans lequel il est élevé, des droits constitutifs de son identité, à savoir d’avoir une mère ET un père et de les connaître (Le grain de sable du 4 juin 2020).
Tous les lobbies LGBT et leurs sondages ne nous feront pas croire que les Suisses, une fois le débat lancé et malgré le parti-pris de la classe politico-médiatique, perdront de vue que la société dépend avant tout de la solidité de ses familles et de la protection que nous accorderons aux enfants. Signez et faites signer notre référendum !
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