Bien connu de nos milieux, l’association mamma édite trimestriellement un bulletin (mamma-info) particulièrement intéressant, faisant écho à des préoccupations chères à de nombreux catholiques suisses. Il y est principalement question de l’avortement et des attaques inouïes des loobies LGBT contre l’enfance et la jeunesse dans les écoles publiques. Leur dernier numéro (4/2024), revient sur le jugement scandaleux du Tribunal fédéral qui a rejeté le recours d’un père qui refusait la décision du Ministère public : celui-ci a classé la procédure pénale qu’il a déposée contre son ex-amie qui avait avorté dans sa 16e semaine de grossesse.
«Les hommes n’ont rien à dire, même en cas d’avortement tardif. Juridiquement, la déshumanisation des enfants à naître se poursuit» note l’auteur de l’article. C’est «Une décision d’inspiration politique» : les juges se sont prononcés en tenant compte du principe arbitraire Mon corps m’appartient, chère aux féministes. Ainsi les juges n’ont pas craint d’accorder à l’enfant à naître l’attribut de «vie humaine», qualificatif qui n’est pas comparable à celui d’être humain.
L’association mamma réfléchit sur la pertinence, pour des cas similaires, de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits humains de Strasbourg. L’enjeu, affirme mamma, «est de taille : tous les avortements tardifs, même jusqu’au moment de la naissance, serait arbitrairement soumis à la seule volonté de la femme enceinte, à condition qu’elle trouve un médecin disposé à exécuter la commande». —

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Newsletter N° 234 – 30 août 2024 | Source : Perspective catholique