Eric Bertinat – Ce 18 décembre 2020 est un triste jour. Une majorité de parlementaires a cédé à la pression d’une minorité de personnes qui mette leur orientation sexuelle au-dessus d’une loi naturelle pourtant évidente : deux femmes ne peuvent pas procréer ensemble, ni deux hommes. Ce n’est pas une injustice, c’est tout simplement la réalité biologique. C’est la nature elle-même qui le dit.

Ce mariage impossible est pourtant possible pour tous les parlementaires de gauche et les bourgeois du PLR. Il est possible pour une moitié des élus PDC (12 sur 30) : il est néanmoins impossible pour l’autre moitié PDC (14 sur 30), encore capables de ne pas se laisser intimider par les lobbies LGBT, encore capables de s’inquiéter des conséquences de ce projet sur la société et de protéger la famille, fondement de la société humaine. Il est possible enfin pour 15 conseillers nationaux UDC sur 54 – et pas des moindres ! (voir le procès-verbal de vote*)

Si ce microcosme politique est majoritairement d’accord pour réduire à néant l’acquis de civilisations qui ont toutes constituées l’institution du mariage, qu’en est-il des Suisses ? Sont-ils si désireux de céder aux caprices des lobbies homosexuels, au mariage pour tous et au “droit à l‘enfant” ? Les Suisses sont-ils prêts à ridiculiser le mariage, réservé à un homme et à une femme désirant fonder une famille, à nier aux enfants des droits indépendants du milieu dans lequel il est élevé, des droits constitutifs de son identité, à savoir d’avoir une mère et un père et de les connaître ?

Seul un référendum puis une votation populaire pourront répondre clairement à ces questions essentielles pour notre société. Nous vous l’avons annoncé voici bien des mois, ce référendum est prêt et il vous sera adressé dans quelques jours.

Les abréviations des groupes indiqués dans le procès-verbal de vote sont :
S (socialiste) / GL (Verts’lib) / V (UDC) / RL (PLR) / M-CEB (PDC, PEV, BPDP) et G (Verts).

___________________________________________________________________________________
Lettre d’information N° 34 – 19 décembre 2020 | Source : Perspective catholique