Eric Bertinat – Perspective catholique soutient le référendum contre le «mariage pour tous». Vous pouvez télécharger le carton de signatures cliquez ici ! Signez-le et faites-le signer ! Il nous semble plus que souhaitable que la décision (inique) des Chambres fédérales qui raie d’un coup de plume la paternité, remplacée par une extravagante parentabilité dans le Code civil, soit débattue et soumise à votation populaire.
Ce débat nécessaire sera l’occasion d’évoquer les turpitudes des lobbies homosexuels, celles que l’on devine plus qu’on ne sait. Et même celles que l’on cache.
Telle l’Exposition internationale pour enfants qui s’est tenue à Bruxelles, les 7 et 8 novembre 2020. Il ne s’agissait pas d’une exposition de produits pour bébés et enfants : les produits en question étaient bel et bien les bébés et les enfants eux-mêmes. Vous l’avez compris, il y a été question de gestation pour autrui (GPA) et ce malgré l’interdiction de la maternité de substitution commerciale prononcée en Belgique. Pour ces couples de Messieurs, l’intérêt pour les femmes, issues des pays pauvres, se limite à leur rôle d’incubateurs.
Organisé par l’organisation pro-LGBT Men Have Babies (Les hommes ont des enfants), l’évènement a un caractère itinérant. En septembre, l’organisation a tenu son exposition à Paris, en octobre à Taipei et les 2 et 3 décembre 2020 à Tel Aviv, avec pour thème principal : Options de maternité de substitution pour les hommes gays israéliens: conférence virtuelle et exposition.
A l’ordre du jour de Men Have Babies, outre les questions d’assurances et de budgets pour la maternité de substitution ou bien encore les considérations juridiques tels qu’établir la filiation et ramener le bébé dans son pays, c’est avant tout la vente d’enfants qui intéresse le « grand public ». Prix d’un bébé : entre 90’000 et 150’000 dollars. Le prix comprend non seulement la possibilité de louer les services d’une femme pendant neuf mois, mais également une assistance juridique, la livraison d’ovules et de sperme et la couverture des frais de voyage.
Le choix des villes dans lesquelles se tiennent ces foires à bébés n’est pas anodin. Ainsi celle qui s’est tenue à Bruxelles a profité de la présence de la ministre transgenre, Petra de Sutter, récemment nommée au sein du gouvernement belge. Et, bien évidemment, cette ardente militante LGBT milite pour la légalisation de la GPA dans son pays mais aussi dans toute l’Europe. Pour rappel, la maternité de substitution est interdite en Suisse, comme dans la plupart des pays européens.
Il ne fait aucun doute que nous avons affaire à une forme d’esclavage des femmes et de traite des êtres humains. La GPA bafoue la dignité humaine dans tous ses aspects. Il est probable que presque toutes les femmes qui louent leur corps refuseraient de donner leur enfant à des couples homosexuels si elles n’étaient pas contraintes de le faire par des situations financières tragiques.
Alors que nous nous battons contre le «mariage pour tous» et le don de sperme aux couples lesbiens, nous observons très clairement que la prochaine étape des lobbies LGTB sera la maternité de substitution, qui célébrera le grand retour de l’esclavage des femmes et du commerce des enfants.
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Lettre d’information N° 38 – 17 janvier 2021 | Source : Perspective catholique