Le droit de vote communal accordé aux étrangers ouvre la porte à une logique de vote communautaire qui fragilise l’unité nationale et mine la souveraineté populaire. Radicaux, centristes et partis de gauche l’ont bien compris : en misant sur les appartenances communautaires, ils ont cherché à reconstruire un électorat qui leur échappe chez les citoyens suisses. D’abord par la naturalisation massive, ensuite en accordant le droit de vote aux résidents étrangers, ils espèrent tirer profit de clientèles électorales soudées par l’origine plutôt que par l’adhésion aux valeurs communes. Face à cette instrumentalisation du vote, il faut défendre une conception ferme de la citoyenneté : seul celui qui s’intègre pleinement à la nation doit participer aux choix politiques qui la façonnent. Il faut donc revenir en arrière et retirer le droit de vote communal. (EB / FB-29.05.2025)