Vernier piégée par le vote étranger!

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Le droit de vote communal accordé aux étrangers ouvre la porte à une logique de vote communautaire qui fragilise l’unité nationale et mine la souveraineté populaire. Radicaux, centristes et partis de gauche l’ont bien compris : en misant sur les appartenances communautaires, ils ont cherché à reconstruire un électorat qui leur échappe chez les citoyens suisses. D’abord par la naturalisation massive, ensuite en accordant le droit de vote aux résidents étrangers, ils espèrent tirer profit de clientèles électorales soudées par l’origine plutôt que par l’adhésion aux valeurs communes. Face à cette instrumentalisation du vote, il faut défendre une conception ferme de la citoyenneté : seul celui qui s’intègre pleinement à la nation doit participer aux choix politiques qui la façonnent. Il faut donc revenir en arrière et retirer le droit de vote communal. (EB / FB-29.05.2025)

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Eric Bertinat
À la suite de la décision de Mgr Lefebvre de consacrer quatre évêques, Éric Bertinat cofonde, avec ses amis les abbés La Praz et Koller, la revue Controverses (1988-1995). En 2010, il fonde l’association Perspective catholique, engagée sur des questions sociétales en lien avec la doctrine chrétienne. Journaliste et collaborateur régulier de plusieurs publications (Le Vigilant, Présent, Una Voce Helvetica, etc.), il entame également une carrière politique dès 1984. Élu député au Grand Conseil de Genève en 1985 sous la bannière de Vigilance, il y revient en 2005 avec l’UDC et occupe plusieurs postes clés jusqu’en 2013. Il est aussi membre du Conseil municipal de Genève à partir de 2011, où il exerce diverses présidences de commissions jusqu’en 2021. Le 5 juin 2018, il est élu président de ce Conseil pour la période 2018-2019.

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