Eric Bertinat – Ehsaan Ghannoo, employé aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et également co-responsable du pôle culturel de la Geneva Pride 2020 (voir son discours), a présenté récemment son poste d’infirmier spécialisé diversité LGBTIQ+. Dans un document en écriture inclusive et intitulé «Diversité de genre et inéquités en santé», il dénonce le manque de «compétences des professionnels de santé» par rapport «aux enjeux spécifiques de santé des personnes LGBTIQ+ et de compréhension des terminologies».

L’infirmier donne quelques exemples. Telle personne transgenre n’a pas reçu de soins infirmiers pendant plusieurs jours en postopératoire d’une chirurgie en raison du malaise de l’équipe infirmière. Telle autre s’est vu imposée un test de grossesse alors qu’elle a expliqué être lesbienne. Ou encore ne pas être invité à la consultation médicale de son enfant pour un couple d’hommes.

Trop c’est trop !
Et notre infirmier d’expliquer l’impacte négativement de la relation thérapeutique qui provoque du mégenrage (dénégation d’autrui), des discriminations structurelles (Infrastructures-Système Informatique-WC), des discriminations assécurologiques (PMA-Lesbiennes), l’absence d’anamnèse inclusive et sexe-positive (OSIGCS) et enfin la prédominance de la norme binaire, hétérosexuelle et cisgenre, ce qui est d’évidence une violence. Pour faire court, la société genevoise ne se soumet pas assez vite au totalitarisme homosexuel. Comme naguère en Union soviétique, quelques commissaires du peuple sont donc nécessaires.

Quel est donc le cadre légal et institutionnel de ce poste ? Principalement la modification du code pénal et du code pénal militaire l’art. 261bis (Discrimination et incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle). Puis, en 2021, le Conseil d’administration des HUG signe une Charte de la Diversité et engagement personnel de non-discrimination. Quant à la pertinence de ce poste, malgré l’opposition des représentants au Conseil d’administration UDC, PLR et MCG, il a été validé.

Il n’est pas question de propagande mais de soins, bien évidemment.
Cet infirmier/facilitateur aidera et soutiendra les équipes de soins pour qu’elles utilisent les outils de langage et comprennent les terminologies. Il coordonnera les soins à apporter à cette population aux identités sexuelles ou de genre qui pourraient surprendre le personnel médical voire le mettre mal à l’aise, il identifiera et recensera les situations problématiques. Une recension que l’on devine sous forme de rapports réguliers dénonçant aux autorités le comportement déviant du personnel des HUG… Bref, sous sa blouse blanche, on trouvera un agent de la propagande LGBT, expert dans son domaine et d’une loyauté absolue envers l’idéologie du moment.

Nous nous doutons bien que c’est n’est là qu’un début.
Un infirmier spécialisé diversité LGBTIQ+ ne saurait suffire pour les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer ou en questionnement, intersexués, asexuels – et « plus » pour toutes les identités de genre et les orientations sexuelles que les lettres et les mots ne peuvent pas encore complètement décrire. Il ne faut pas les mettre tous dans le même panier : un minimum de respect svp ! De nouveaux postes peuvent être envisagé, sans oublier les formations idoines données au personnel des HUG.

Nous assistons, totalement soumis à la nouvelle norme pénale, à la mise en place par le pouvoir de politiques décadentes et suicidaires des wokes. Face à cette minorité agissante, il faut avoir le courage de dénoncer ce monde orwélien qui se met en place sous nos yeux sans rencontrer de véritable opposition.

La roue des privilèges version futurs privilégiés
Enfin, et si il en est besoin, je vous invite à découvrir la « roue des privilèges » qui mériterait à elle-seule un article. Après l’utilisation de l’égalité à toute les sauces, la discrimination positive, la théorie du genre, la théorie critique des races, voilà les privilèges selon les féministes du Nouveau Brunswig, repris par notre infirmier spécialisé diversité LGBTIQ+ dans sa présentation. Une dénonciation marxiste de la société, une fragmentation la majorité de la population en catégories choisies pour privilégier une minorité de la population. Cachez-vous donc homme blanc cisgenre, riche, propriétaire et résident légal ! Place à la minorité de genre, aux sans-abris, à la neuro-diversité, aux sans-diplôme, aux racisés. Place à la compassion, à la solidarité et aux privilèges des minorités. Et pas n’importe quelles minorités…

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Newsletter N° 140 – 14 juillet 2023 | Source : Perspective catholique