Oskar Freysinger, l’invité de la dernière heure

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Eric Bertinat – Un nouveau site opposé au «mariage pour tous» fait son apparition sur la toile : www.non-enfant-objet.ch. Sur sa première page, une photo que d’aucuns jugeront provocatrice accompagnée du titre suivant : Mariage pour tous – GPA : Non à l’esclavage reproductif. L’explication qui suit en explique l’usage : Depuis 2015, le gouvernement indien a fermé l’accès de la GPA aux étrangers, lesquels se tournent désormais vers le Cambodge ou le Kenya. Au niveau visuel, nous avons précisément retenu l’exemple indien pour l’exemplarité de la prise de conscience de son peuple relative à la réduction en esclavage de ses concitoyennes.

Les textes sont d’une clarté totale, on devine la plume exceptionnelle de l’ancien politicien Oskar Freysinger. Il y est rappelé les promesses des politiciens de tout bord et des animateurs des lobbies homosexuels, excluant l’adoption tout comme la grossesse pour autrui. Aujourd’hui, avec le « mariage pour tous », on veut nous faire croire que la GPA – la “gestation pour autrui” – est et restera interdite en Suisse. Dans les faits, la légalisation de l’adoption de l’enfant du partenaire a ouvert grand les vannes du recours aux grossesses de substitution à l’étranger. On se réjouit d’avance des débats à venir. Une très mauvaise nouvelle pour la directrice de la campagne nationale pour le mariage pour toutes et tous, Olga Baranova, et ses copin-e-s. 

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Lettre d’information N° 53 – 24 août 2021 | Source : Perspective catholique

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Eric Bertinat
À la suite de la décision de Mgr Lefebvre de consacrer quatre évêques, Éric Bertinat cofonde, avec ses amis les abbés La Praz et Koller, la revue Controverses (1988-1995). En 2010, il fonde l’association Perspective catholique, engagée sur des questions sociétales en lien avec la doctrine chrétienne. Journaliste et collaborateur régulier de plusieurs publications (Le Vigilant, Présent, Una Voce Helvetica, etc.), il entame également une carrière politique dès 1984. Élu député au Grand Conseil de Genève en 1985 sous la bannière de Vigilance, il y revient en 2005 avec l’UDC et occupe plusieurs postes clés jusqu’en 2013. Il est aussi membre du Conseil municipal de Genève à partir de 2011, où il exerce diverses présidences de commissions jusqu’en 2021. Le 5 juin 2018, il est élu président de ce Conseil pour la période 2018-2019.

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