(…) Au mois de mai, nous le savons, il y a une présence de Marie, il y a un sourire de Marie sur les familles et sur les nations. Il ne faut pas compter sur les hommes d’Église pour nous dire cela. C’est aux mères de famille que nous faisons appel pour garder fidèlement, pour cultiver et pour enrichir ce trésor. Que les familles soient résolues à entretenir la coutume de fleurir et d’illuminer les statues de la très sainte Vierge. Qu’on lui chante les plus beaux cantiques parmi lesquels il faut nommer l’incomparable Salve Regina. Toute la doctrine mariale et, dirai-je, toute la philosophie de la vie humaine s’y trouvent ramassées : Royauté de Marie — douceur mêlée aux soupirs de l’exil — clameur des fils d’Ève montant de cette vallée de larmes — vision promise de Jésus, espérance de la gloire — l’antienne s’achève sur l’invocation : O dulcis Virgo Maria! Ces mots ont-ils besoin d’être traduits ? 

Dom Gérard 

Cet extrait est tiré de « Benedictus, Ecrits spirituels » (tome I)


Lettre d’information N° 16 – 18 mai 2020 | Source : Perspective catholique