Au nom des pères !

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Yves Tétaz – A l’heure où l’on prêche l’importance de la présence et de la responsabilité du père pour l’équilibre des enfants; à l’heure où le peuple suisse décide d’accorder un congé « paternité » de deux semaines, on nous propose aujourd’hui de biffer le père du code civil.Si la mère y figurera encore (mais pour combien de temps?), nous ne serons , nous les pères, plus qu’un vague autre parent. Endroit suisse, nous n’existerons tout sinmplement plus. Incohérance !

A l’heure où l’on ne cesse de nous vanter les bénéfices de la parité, que ce soit en politique, dans les conseils d’administration ds grandes entreprises ou dans les milieux professionnels, on introduit délibérement unen disparité dans le mariage. Incohérence !

A l’heure où l’on s’insurge contre les expérimentations animales, on ne craint pas de bafouer les droits de l’enfant: la convention relative aux droits de l’enfant stipule en effet que l’enfant a « le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux » (art. 7), ce qui ne serait plus possible pour tous les enfants avec le texte soumis au vote en septembre prochain. Incohérence !

A l’heure du tout bio et des grands élans sur le respect de la nature, on refuse de se soumettre à ses lois biologiques intemporelles et on institutionnalise de force des familles génétiquement modifiées. Incohérence !

Et si le 26 septembre prochain, nous faisions le pari de la cohérence et de la raison ? Et si nous respections les lois biologiques de la nature ? Et si nous garantissions aux enfants le droit de connaître leur père ? Et si nous vantions aussi la parité au sein du mariage ? Et si nous reconnaissions les pères et la place qu’ils méritent dans le Code civil ? Et si nous votions non au « mariage pour tous » et aux incohérences induites par ce texte soumis à notre discernement ?

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Lettre d’information N° 54 – 6 septembre 2021 | Source : Perspective catholique

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Eric Bertinat
À la suite de la décision de Mgr Lefebvre de consacrer quatre évêques, Éric Bertinat cofonde, avec ses amis les abbés La Praz et Koller, la revue Controverses (1988-1995). En 2010, il fonde l’association Perspective catholique, engagée sur des questions sociétales en lien avec la doctrine chrétienne. Journaliste et collaborateur régulier de plusieurs publications (Le Vigilant, Présent, Una Voce Helvetica, etc.), il entame également une carrière politique dès 1984. Élu député au Grand Conseil de Genève en 1985 sous la bannière de Vigilance, il y revient en 2005 avec l’UDC et occupe plusieurs postes clés jusqu’en 2013. Il est aussi membre du Conseil municipal de Genève à partir de 2011, où il exerce diverses présidences de commissions jusqu’en 2021. Le 5 juin 2018, il est élu président de ce Conseil pour la période 2018-2019.

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