Eric Bertinat –  Des catholiques contestent les décisions prises par les autorités des cantons du Valais, de Genève et de Vaud qui interdisent aux fidèles toutes célébrations liturgiques, à l’exception des sépultures et des mariages dont l’assistance est contingentée. Nous notons le silence gêné du clergé et la communication qui en est donnée, du style « Genève: les intégristes contestent l’interdiction de la messe » (cath.ch du 6 novembre). Qu’importe, chacun met les priorités là où il estime qu’elles doivent être.

Nos amis valaisans ont déposé les premiers un recours (de droit administratif assorti d’une demande de restitution de l’effet suspensif). Il est déposé le 28 octobre et dénonce la décision du Conseil d’Etat du 21 octobre 2020 visant à endiguer la progression des contaminations du coronavirus. Le 4 novembre, faute d’une réponse rapide, les recourants interpellent le Tribunal cantonal pour exiger «de statuer sans délai et sans échanges de correspondance sur la demande de l’effet suspensif».

Le 6 novembre, la Cour de droit public rejette la requête de restitution de l’effet suspensif. Les célébrations religieuses dans ce canton historiquement catholique restent donc interdites. Me Mabillard et ses mandants n’entendent pas en rester là. Le 9 novembre, une nouvelle tombe dans la presse locale : le marché de Sion rouvre ses «portes» à compter du 13 novembre prochain. Une lettre est aussitôt adressée au Conseil d’État lui demandant la proportionnalité des mesures (les organisateurs de ce marché ont fait valoir une demande d’exception) et de l’égalité de traitement. Et surtout de recourir auprès de l’instance supérieure, le Tribunal fédéral. Nous reproduisons intégralement ci-dessous le communiqué de presse de nos amis valaisans.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites qui seront données dans les deux autres cantons.

Lettre d’information N° 28 – 12 novembre 2020 | Source : Perspective catholique