Eric Bertinat Décidé par le Parlement fédéral le 18 décembre 2020, le «mariage pour tous» a passé par la petite porte, celle d’une simple modification du Code civil et non pas de la Constitution fédérale. Les élus espéraient ainsi s’éviter une votation populaire. Raté ! Plusieurs comités référendaires se sont lancés dans la récolte des 50’000 signatures nécessaires pour soumettre le «mariage pour tous» au vote populaire. Les signatures sont aujourd’hui trouvées. Il faut maintenant les déposer. Ce sera chose faites, lundi 12 avril à 14 heures. Elles seront remises officiellement à la Chancellerie fédérale, à Berne.

Une association s’est créée pour gérer les questions administratives et comptables liées à cette action. Elle a donc demandé l’ouverture d’un compte associatif à cinq banques, toujours dans le cadre du référendum mais aussi dans celui de la campagne de votation à venir contre le «mariage pour tous» qui aura lieu probablement à la fin de cette année. Seule PostFinance (institution financière de la Poste suisse) a répondu favorablement, après de longues hésitations et de nombreuses demandes de renseignements. Toutes les autres banques ont rejeté la demande, justifiant leur refus par des explications bien vagues ou même pas d’explication du tout pour certaines d’entre elles. La peur d’une atteinte à la réputation est la règle pour ces banques, comme elle l’est pour de nombreux secteurs économiques suisses. Cet ostracisme est révélateur du terrorisme intellectuel qui règne en Suisse comme dans tous les pays occidentaux.

Les lobbies LGBT écrase toute opposition

Cette nouvelle dictature du sexe oblige à de nouveaux comportements dans son activité professionnelle, dans les magasins, les locaux de l’administration, les écoles, les stades, etc. Elle impose aussi bien aux ouvriers qu’aux employés et aux cadres une véritable soumission aux exigences absolutistes des milieux homosexuels. Sur les lieux de travail des cours et autres formations à la Diversité, des guides des questions lesbiennes, gay, bisexuelles et trans, des publicités jusqu’à l’étalement des couleurs gays sont devenus obligatoires. Ces comportements autrefois cachés s’exposent aujourd’hui ouvertement et contaminent le bon sens, la loi naturelle et le bien commun. La population s’autocensure et craint ces lobbies et leurs suppôts. Les autorités sont apeurées et soumises à leur bon vouloir. Leur poids est écrasant et disproportionné. Ces associations, ultra-minoritaires rappelons-le, remodèlent à l’aune de leur sexualité la famille et la Cité, la religion et le politique, la vérité et la justice.

En Suisse, ce devrait être «la chose la plus normale au monde» pour des associations politiques que d’ouvrir un compte bancaire pour rendre ensuite des comptes de campagne à l’autorité compétente. Si dans le cadre légal, ces services ne sont plus accordés aux personnes ou associations politiquement engagées en raison de leur opposition aux exigences des lobbies LGBT, cela signifie que la terreur règne, que la démocratie est morte. Un avocat a été mandaté pour évaluer cette situation. En particulier, il devra examiner explicitement la question de savoir si une plainte pénale fondée sur l’article 261bis du Code pénal (norme pénale antiraciste) est possible. Elle le sera. Voilà de quoi lancer avant l’heure la votation contre le «mariage pour tous».

Ce texte a été publié dans le quotidien PRESENT du 9 avril 2021.