Eric Bertinat – La guerre contre Noël est devenue très mode au sein la gauche anglo-saxonne, se reflétant dans la ligne éditoriale de journaux d’influence tels que le Guardian, le Washington Post et le New York Times. Ces publications adoptent des positions toujours plus surprenantes concernant cette fête chrétienne.
Le Guardian, par exemple, inscrit Noël dans le contexte de la lutte contre le changement climatique, affirmant que les célébrations traditionnelles, telles que l’échange de cadeaux et les réunions familiales, ont un impact environnemental considérable. Le journal britannique souligne que les émissions de CO2 par habitant augmentent de manière significative le jour de Noël.
Le Washington Post, quant à lui, propose un guide pour «survivre» au stress de Noël, suggérant que l’isolement serait une meilleure option pour préserver son bien-être personnel. L’article met en avant les témoignages de personnes qui préfèrent passer Noël seules, loin de leurs proches.
Le New York Times, dans un registre plus provocateur, remet en question la virginité de Marie en s’appuyant sur les travaux d’Elaine Pagels. Cette historienne des religions revisite la théorie selon laquelle Jésus serait né d’un viol, donnant ainsi une nouvelle interprétation de la naissance du Christ.
Ces prises de position des médias progressistes, loin d’être anodines, s’inscrivent dans une remise en question habituelle des valeurs traditionnelles et religieuses. En cela, rien de bien nouveau. —

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Newsletter N° 247 – 8 janvier 2025 | Source : Perspective catholique