Eric Bertinat – Le Département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS) nous a transmis son autorisation pour notre manifestation Oui à l’enfant. Elle se tiendra le samedi 2 juillet 2022, à 11h (notez l’heure !), sur la zone piétonne du Mont-Blanc, peu après la sortie de la gare Cornavin en direction du pont du Mt-Blanc. Nous serons donc particulièrement visibles, venez nombreux !

Détesté par les démocrates américains qui sont de fervents défenseurs de l’avortement, l’ancien président Donald Trump n’a pas hésité à prendre position contre l’avortement lors de la Marche pour la vie (Washington, 2018) en ces termes : cette marche «est un mouvement né de l’amour parce que nous aimons nos familles, nous aimons nos voisins, nous aimons notre nation. Et surtout parce que nous aimons tous les enfants, nés ou à naître». Tout est dit !

La Marche pour la vie citée a réuni aux USA plus d’un million de personnes. L’avortement est un dossier qui divise la population américaine. Médias, politiciens et juges en débattent violemment. Rien de cela en Suisse : l’avortement est soutenu depuis l’extrême-gauche jusqu’aux rangs de quelques élus UDC. Mais notre manifestation Oui à l’enfant, tout comme les militants pro-vie d’Outre-Atlantique, est née pour témoigner : « nous savons que la vie est le plus grand miracle de tous, nous le voyons dans les yeux de chaque nouvelle mère. »

Il faut venir à notre invitation et témoigner contre l’article 119 du code pénal. Alors qu’il présente l’avortement comme une exception relevant de critères bien précis, la simple mention de la «situation de détresse» (alinéa 2) permet un avortement jusqu’à son terme. 5% des avortements intervienne après le délai de 12 semaines. Relevons que le père n’a pas son mot à dire.

Le 2 juillet, nous prierons pour protester contre ce discours idéologique, cette pensée unique imposée depuis des décennies par nos politiques, nos gouvernants, par les médias, ce dictat de la pensée qui nous ordonne de croire que l’avortement est un droit !

Nous prierons pour que le ventre maternel ne soit pas l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant alors qu’il devrait être au contraire le lieu le plus sûr.

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Newsletter N° 78 – 23 juin 2022 | Source : Perspective catholique